Le numérotage des maisons a été mis en place par décret impérial du 4 février 1805. Mais c’est une ordonnance du Roi Louis XVIII, en date du 23 avril 1823, qui le rend applicable à toutes les villes et communes du royaume où le numérotage des maisons sera jugé nécessaire.

Bien qu’il existât des plaques de rues à Pontoise dès la Révolution, c’est par une délibération du 29 mai 1829 que le Conseil municipal de Pontoise admet comme moyen d’ordre et de police le principe, la ville prenant en charge les dépenses du premier établissement des inscriptions des noms et places, ainsi que les numéros des maisons.

Le 10 août 1831, un arrêté municipal stipule que désormais “l’entretien des numéros et des inscriptions des noms de rues et places, dans toute l’étendue de la ville, faubourg ou écarts, demeure à la charge des propriétaires sur les maisons desquels ces inscriptions ou numéros se trouvent placés.

Lorsqu’une inscription de numéro, de nom de rue ou place se trouvera détruite par vétusté, ou par suite de réparations ou embellissements, le propriétaire sera tenu de la rétablir en bon état, dans le mois qui suivra l’achèvement de ses travaux extérieurs, en se conformant au modèle existant, qui à cet effet lui sera communiqué à l’hôtel de ville : cette obligation est de rigueur.

Le propriétaire contrevenant se verra dresser procès verbal et citer devant le tribunal de simple police. Le garde champêtre, le commissaire de police et l’architecte de la ville sont chargés d’en assurer l’exécution.”

L’événement sportif

Départ à Pontoise de la deuxième étape du Tour de France, le 26 juin 1961 - L’Echo de Pontoise et du Vexin 26 juin 1961

“Lundi matin, une grande effervescence régnait à Pontoise où dans toutes les rues principales du bas de la ville un important service d’ordre avait été mis en place...

Dès les premières heures de la matinée, des voitures publicitaires sillonnaient la ville et les visiteurs arrivaient en grand nombre pour assister au coup d’envoi de cette seconde étape. Ainsi, une foule extrêmement nombreuse se pressait dans nos rues pour applaudir le leader, Jacques Anquetil, et les autres coureurs du tour.”