Inquiétudes automnales !

Dans le Petit Robert on peut lire que « le retour de l’automne s’accompagne souvent d’une saveur douce-amère » et pourtant il nous semble que cet automne qui débute est plus amer que doux !

  • les Pontoisiens ont dû ou vont payer une taxe foncière qui a progressé de près de 20% malgré la promesse électorale du gel de la fiscalité ;
  • le dérèglement du climat engendre régulièrement ses catastrophes à répétition ;
  • les conflits se multiplient en Europe et au Moyen-Orient avec leur résonance jusque chez nous…

Bref, même si nous devons tenter de rester optimistes, tout ceci montre combien notre société déraille et qu’il n’y a malheureusement pas trop de quoi se réjouir en ce mois de novembre !

Toujours en rapport avec l’actualité, nous tenons à nous associer à l’émotion suscitée par l’odieux assassinat du professeur Dominique Bernard et réaffirmons notre soutien indéfectible à l’école de la République et aux enseignants et agents des établissements scolaires.

Plus directement sur l’actualité politique pontoisienne, lors du dernier conseil municipal, notre groupe avait à se prononcer sur le périmètre du dispositif « Action Cœur de Ville » (ACV). Pour mémoire, ACV est un vaste projet global qui permettra, sur le périmètre voté, de revaloriser et de dynamiser le centre ancien et sa périphérie. Sont concernés, le remembrement commercial et ses facilités d’accès, la valorisation du patrimoine, les circulations douces et les connexions inter-quartiers, le traitement énergétique des bâtiments publics, la modernisation des logements et la lutte contre l’habitat indigne... Un beau projet !

Nous avons approuvé le périmètre et les seize fiches actions proposées tout en faisant part de notre vigilance quant aux engagements financiers des partenaires pour que les projets aboutissent.

Autre sujet important, la validation du « Plan Local de l’Habitat », porté par l’Agglomération. Nous avons voté ce projet avec des réserves concernant le développement du parc social à Pontoise qui compte à ce jour plus de 40 % de logements sociaux, bien au-delà des 25 % obligatoires. Pour des raisons évidentes d’équilibre, de mixité et de cohésion sociale, nous estimons que c’est à l’État de faire respecter la règle minimale des 25 % dans les villes hors cadre, plutôt que de continuer à laisser se développer des parcs sociaux saturés aux conséquences que chacun connait !  De plus, nous refusons catégoriquement, l’encadrement des loyers dans le parc privé. Cette mesure, ferait fuir les investisseurs privés et serait totalement contre-productive pour le développement d’une offre qualitative de logement intermédiaire accessible souvent aux jeunes couples à qui l’on refuse un logement social.

Pour conclure, nous nous inquiétons sur l’insécurité qui règne dans certains quartiers de Pontoise à l’image des agressions répétées sur le secteur de la gare, de celle sur un adolescent de 17 ans dont le pronostic vital était engagé, sans oublier les points de revente de drogue au vu et au su de tout le monde dans plusieurs quartiers sans que les Pontoisiens aient le sentiment que des actions soient entreprises pour les faire cesser.

Nous savons que cela ne dépend pas exclusivement de la compétence municipale mais nous demandons que la sécurité des Pontoisiens soit mieux assurée !

 

(Tribune rédigée le 22/10/2023)

Le groupe “Vivre à Pontoise” : Gérard Seimbille, Pascal Bourdou, Agnès Irrmann, Sandrine Parise-Heideiger, Jean-Michel Adam.  Contact : vivre-a-pontoiseatorange [point] fr (vivre-a-pontoise[at]orange[dot]fr)