Que nous réserve 2024 ?

 

Une année débute avec pour certains de nouveaux projets ou de nouvelles résolutions et nous espérons que c’est le cas pour la majorité d’entre vous.

Pourtant cette année 2024 ne semble pas nous réserver que de bonnes perspectives si l’on se réfère notamment à la situation géopolitique avec ses conflits et leurs conséquences directes sur notre vie sociale et économique et sur l’inflation qui ralenti mais reste à un niveau élevé.

Alors certes, lors de son discours des vœux notre maire a souligné les réalisations et projets engagés. Nous les saluons et continuerons à les voter quand cela répondra aux besoins et attentes de nos concitoyens.

Mais face à une hausse de nombreux prix, avec en prime l’annonce de celle de l’électricité et d’autres abonnements souvent indispensables dans la vie personnelle ou professionnelle, nous ne pouvons oublier que c’est dans ce contexte que notre maire et son équipe ont augmenté le taux de la taxe foncière de 12% en 2023.

D’autant que cette taxe va encore subir une hausse avec celle de la valeur locative décidée par l’État pour couvrir l’inflation, hausse dont nous rappelons qu’elle aura été de 7,1% en 2023 et sera de 3,9% en 2024.

A l’heure où nous écrivons cette tribune, nous ne connaissons pas le détail du budget qui sera présenté au vote du Conseil municipal le 8 février prochain. Nous savons seulement que dans le cadre du débat d’orientation budgétaire qui s’est tenu le 21 décembre dernier la majorité municipale a prévu de maintenir la hausse de la taxe foncière alors que cette dernière n’aura servi en 2023 qu’à alimenter l’excédent budgétaire.

Pour notre part, nous demandons à nouveau le respect de la promesse électorale et le retour au taux de 2022 !

Nous serons également particulièrement attentifs à ce que ce budget 2024 prenne en compte les grandes difficultés que subissent les associations qui sont touchées par l’inflation comme tout un chacun et qui ont vu leurs subventions réduites l’année dernière.

Cette baisse des subventions est incompréhensible dans un contexte où les plus fragiles ont justement besoin du soutien et de l’accompagnement des associations, que ces dernières interviennent dans le domaine du social en particulier mais tout autant pour offrir des activités culturelles ou sportives aux familles.

Nous pensons particulièrement à l’association A.QUA.RE.L qui gère les Centres socioculturel des « quartiers politique de la ville » des Louvrais et de Marcouville et qui, du fait de la baisse de la subvention municipale en 2023 de près de 11% (- 60.000€), se voit contrainte de ne pas reconduire certains contrats de son personnel et de réduire ses activités.

Il faut savoir que l’avenir de cette association, vitale pour les familles de ces quartiers, est incertain au regard de ses sources de financement sans compter qu’elle ne dispose plus des locaux suffisants et adaptés à Marcouville.

Comme à tous les centres sociaux on leur demande aujourd’hui de « faire plus avec moins », est-ce normal ?

C’est pourquoi, nous demandons que l’association retrouve au minimum le niveau de la subvention 2022, elle-même déjà figée depuis de nombreuses années malgré l’augmentation des coûts qu’elle doit et a dû assumer.

Bien entendu, nous formulons la même demande pour toutes les associations en difficulté budgétaire.

 

(Tribune rédigée le 25/01/2024)

Le groupe “Vivre à Pontoise” :

Gérard Seimbille, Pascal Bourdou, Agnès Irrmann, Jean-Michel Adam, Claire Moutté.

Contact : vivre-a-pontoiseatorange [point] fr (vivre-a-pontoise[at]orange[dot]fr)