Découvrez les évènement marquants du mois de mars 1918

Bombardements

Pontoise est sous les bombardements. Pas moins de 56 bombes d'avions s'abattent sur la ville. Pour se protéger, la population se réfugient dans les sept abris recensés :

  • Place du Petit Martroy (maisons Fréron et Delaunay n°19 et 21) : 150 et 100 personnes abritées
  • Rue de la Coutellerie (maisons Filchy, Bloc, Decuty et Desmazure n°9-11, 14, 22 et 40) : 510 personnes abritées
  • Rue de la Corne (Cidrerie Paul n°8) : 6 personnes abritées
  • Grande rue (actuelle rue Alexandre Prachay) (maison Chevalier n°41) pour 250 personnes
  • Rue de l'Eperon (carrière Loubet n°2bis) pour 600 personnes
  • Rue des Etannets (carrières Tuppin et Mouchet n°12 et 30) pour 1075 personnes
  • Rue des Carrières (carrières Verstraeten n°21) pour 2000 personnes

Pontoise et son arrondissement sont à nouveau intégrés dans la zone des armées, devant la forte avancée de l'armée allemande.

Il est demandé aux habitants de voiler leurs lumières afin de ne pas indiquer aux troupes allemandes la présence de civils. Madame Louise Beauville, marchande de vins place Notre Dame, se fait dresser procès-verbal par les gendarmes pour ne pas avoir voilé ses lumières à 10 heures du soir.

La compagnie de pompiers, forte de 41 hommes en 1914, ne compte plus que 9 sapeurs. La préfecture de Seine et Oise envisage d'appliquer un décret de janvier 1918 permettant d'engager les jeunes hommes valides à partir de 16 ans dans la compagnie, et ainsi renforcer les effectifs.

Revivez en images le quotidien des Pontoisiens de l'époque

Avis concernant les abris contre les bombardements aériens, mars 1918 - Archives municipales