Crise sanitaire : priorité au bien-être de nos enfants

 

La crise que nous vivons depuis un an n’épargne ni les adultes, ni les enfants de tous âges.

Les répercussions de cette pandémie n’en sont pas moins désastreuses. Les bébés et petits enfants confiés au sein des crèches n’ont, pour certains, connu que des adultes ‘‘masqués’’. Ce qui questionne sur le mode relationnel et le développement de ces petits. Les écoliers sont également touchés de plein fouet par ces mesures et protocoles mis en place.

 

Les retombées sont diverses :

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Economiques : certaines familles sont atteintes financièrement et peuvent connaître une véritable paupérisation ;

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Educatives : les différents confinements et l’arrêt brutal de l’école ont engendré un retard important des acquisitions scolaires ainsi qu’une baisse des apprentissages et la perte du goût de l’effort intellectuel. Le retard de
l’apprentissage du langage est aussi une conséquence
directe du port du masque des adultes, ce qui a accentué les disparités ;

·
Préventives : les confinements ont déclenché des violences intrafamiliales dont ont été témoins et parfois
victimes, les enfants.

 

Heureusement, pour répondre à ces conséquences
dévastatrices, les acteurs (Education nationale, Conseil départemental, Municipalité et acteurs associatifs) se
mobilisent et mettent en place des mesures adaptées.

Cette coopération a permis de proposer plusieurs dispositifs :

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Plateformes numériques permettant de maintenir l’enseignement à distance ;

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Aides de la Ville et du Département, via le prêt de
tablettes et d’ordinateurs aux familles qui n’en disposaient pas ainsi qu’ouverture des écoles pour accueillir les
enfants des personnels soignants et professions prioritaires ;

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Les acteurs sociaux et médico-sociaux ont poursuivi et augmenté les contacts avec les familles connues, pour une aide et une écoute privilégiée (CCAS) ;

·
Une réflexion de tous les professionnels de crèche pour trouver les moyens adaptés à la petite enfance et maintenir les liens avec les bébés et les jeunes enfants (port de masques transparents, contacts physiques, expressions plus appuyées, le recours au langage des signes).

 

En plus de bénéficier d’une nourriture équilibrée de qualité,
nos enfants sont sensibles à cette ‘‘nourriture affective’’
dont ils ont tant besoin.

 

Durant cette pandémie, il est primordial que nous soyons tous en contact plus étroit avec les enfants et leur famille.

 

Groupe Union pour Pontoise

S. Von Euw, Fr. Daoust, A. Fromenteil, R. Dupâquier, L. Moal de Bourmont, L. Lambert, L. Dewalle, S. Blanchard, Sch. Delamare, P. Morcello, MC. Cabarrus, S. Guéry, C. Alvès-Pinto, Ph. Rouden, C. Kalnin, L. Lebaillif, M. Lefebvre, E. Pezet, A. Ferré, R. Bouxom, K. Oumokrane, M. Bouhanna, St. Packert, R. Nkamwa Njinke, K. Lavenu, R. Delhorbe, MC. Déjardin, V. Brami,
A. Legrand-Robert, Fr. Fromangé